Blog
J’ai la solution pour mettre fin aux 93% de cyberattaques mondiales.

J’ai la solution pour mettre fin aux 93% de cyberattaques mondiales.

Chaque semaine, un nouveau fait divers : ransomware paralysant un hôpital, fuite massive de données d’une collectivité, ou encore vol d’identifiants bancaires via des malware furtifs. Le scénario semble inéluctable, et l’on s’interroge souvent sur la meilleure stratégie pour « protéger » ses ordinateurs sous Windows. Mais… et si la véritable réponse était ailleurs ? Et si, au lieu de sécuriser en permanence un environnement fragile, nous changions tout simplement de système ?

Regardons les chiffres de plus prêt.

Selon les derniers rapports de cybersécurité (Rapport SonicWall 2024, Check Point Research), plus de 92 % des attaques par ransomware ciblent des systèmes Windows.

Les infostealers, ces malwares spécialisés dans le vol de mots de passe et d’identifiants, touchent à près de 89 % des cas des machines sous Windows. Les autres infections concernent macOS (environ 6 %) et, très marginalement, Linux (moins de 2 %).

Pour donner un ordre d’idée :

  • 93,28 % des fichiers de rançongiciels détectés sont des exécutables Windows
  • ~1000 000 000 d’échantillons malveillants, spécifiquement Windows, recensé dans la base d’AV-TEST
  • Zero-days exploités : en 2024, la CISA a publié 28 vulnérabilités Windows exploitées activement, soit plus de deux nouvelles failles critiques par mois…
  • 89 % des infostealers : Windows (sur 23 millions d’hôtes infectés en 2024, près de 7 sur 10 tournaient sous Windows)
  • 6 % (infostealers/ransomware) : macOS
  • 2 % (tous types confondus) : Linux

Pourquoi cet écart abyssal ?

Parce que la base installée mondiale reste largement dominée par Windows (environ 72 % des OS desktop), ce qui en fait une cible privilégiée. Mais il y a aussi une réalité technique : Linux repose sur une architecture plus robuste et des mécanismes de sécurité plus stricts (droit utilisateur, sandboxing natif, open source auditable).

Depuis des années, les professionnels comme les particuliers investissent dans des antivirus, des EDR, des sauvegardes redondantes… tout cela pour continuer à utiliser un environnement (Windows) historiquement vulnérable.

En clair : pour les cybercriminels, Windows reste la voie royale. Son omniprésence, sa rétro-compatibilité et la richesse de son écosystème d’outils d’attaque en font une cible à très haut rendement.

Contenu de l’article
L’homme qui utilise Windows, qui se mange un ransomware et qui est dég 🙂

Et si l’on renversait la table ?

Fini les cyberattaques et ransomwares : prenons le problème à l’envers !

Passer le poste utilisateur sous Linux ne vaut pas panacée magique, mais change deux paramètres fondamentaux :

  1. Surface d’attaque plus réduite
  2. Attractivité moindre pour les cybercriminels

En d’autres termes : déplacer ses utilisateurs vers Linux dégonfle la mécanique économique du cybercrime, à défaut de l’annihiler.

Imaginez :

  • Plus besoin d’antivirus coûteux en permanence.
  • Moins de surface d’attaque grâce à la rareté des malwares Linux.
  • Une meilleure transparence : chaque ligne de code peut être auditable par la communauté.


Contenu de l’article
Fedora Linux 42 (Bureau KDE)

Objections fréquentes (et réponses tactiques)

« Il y a désormais du ransomware Linux ! »

– Oui, mais l’essentiel vise les serveurs (VMware, conteneurs). Sur le desktop, le volume reste négligeable.

« Les utilisateurs vont être perdus »

Les distributions grand public (Ubuntu, Linux Mint, Fedora Workstation) proposent des environnements proches de Windows 11 (GNOME, KDE, Cinnamon). Un pilote de dix postes suffit souvent à lever les frictions.

« Nos applis métier sont Windows – only »

Virtualisation légère (Proton, Wine, ou VM Windows restreinte non connectée au réseau) permet d’isoler ces logiciels tout en maintenant Linux comme OS hôte sécurisé. Et puis la plupart de ces soft sont webisés, avouez-le 😉

« La bureautique ? Comment je fais sans mon Excel!»

LibreOffice, OnlyOffice, ou Microsoft 365 Web couvrent la majorité des usages. Pour Office natif, passage par CrossOver/Wine ou machine virtuelle.

Et puis il’a Nexcloud avec une solution bureautique intégrée! 🙂

Contenu de l’article
Cloud privé et open source Nextcloud


Et pourquoi Linux n’est pas plus populaire que ça, s’il est aussi « balaise » ? : me diriez-vous.

L’argument classique : « Linux, c’est trop compliqué. »

Faux !

Les distributions modernes comme Ubuntu 24, Linux Mint ou Fedora 42 offrent une expérience utilisateur aussi simple que Windows ou macOS. Les applications courantes (bureautique, navigateur web, multimédia) existent toutes sous Linux, et même les jeux vidéo deviennent accessibles grâce à Proton/Steam.

Pour les entreprises ? Les distributions comme Debian, Fedora, Red Hat Enterprise ou Rocky Linux s’intègrent déjà dans des parcs professionnels, notamment pour les serveurs. Rien n’empêche d’envisager leur déploiement côté poste de travail, avec des gains spectaculaires en matière de sécurité native.


Contenu de l’article

La grande oubliée : l’obsolescence forcée de Windows

Un argument souvent sous-estimé renforce le risque structurel avec Windows : l’obsolescence programmée. Chaque nouvelle version de l’OS de Microsoft raccourcit le cycle de vie des anciennes :

  • Fin de support Windows 10 : octobre 2025.
  • Coût des mises à jour étendues : pour les entreprises, maintenir des systèmes non supportés devient vite hors de prix (cas du programme ESU pour Windows 7 à 200 € par poste/an).
  • Incompatibilités matérielles : Windows 11 impose des prérequis stricts (TPM 2.0, Secure Boot…), rendant des millions de PC soudainement obsolètes (je parle même pas de la RAM) alors même qu’ils restent parfaitement fonctionnels.

Conséquence : des flottes entières sont contraintes soit d’accepter des failles de sécurité résiduelles, soit de renouveler le parc à marche forcée. Cette obsolescence fragilise les défenses et gonfle les coûts.

À l’inverse, Linux propose des distributions LTS maintenues 5 à 10 ans, voire davantage (Debian, Ubuntu LTS, RHEL/CentOS, etc.). Le cycle de vie est maîtrisable par l’utilisateur, et un vieux matériel reste exploitable en toute sécurité via des distributions légères (Xubuntu, Debian minimal, etc.).

Linux permet d’allonger la durée de vie des machines tout en maintenant un haut niveau de sécurité – là où Windows pousse au renouvellement coûteux et risqué.

Un changement de paradigme

Il ne s’agit pas d’être utopique : Linux n’est pas invincible. Mais force est de constater que le paysage des menaces change radicalement dès qu’on bascule sur cet OS. Là où Windows nécessite une panoplie d’outils pour « survivre » sur Internet, Linux permet par défaut de réduire considérablement les risques.

La meilleure protection ne serait pas tout simplement de ne pas être la cible ?

Et pour finir, je dirais qu’au lieu de continuer à « survivre » dans un écosystème saturé de menaces; inversez le paradigme.

Installer Linux sur vos machines personnelles ou professionnelles, c’est franchir un pas audacieux vers une informatique plus saine, plus robuste, plus éthique, plus indépendante, plus verte… et bien moins exposée aux cybermenaces actuelles.

Changez les règles du jeu !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *